Quand les kurdes font parler d’eux

Les meurtres de kurdes à Paris provoquent la perplexité dans la classe politique. A l’exception de la maire de Paris qui s’en est prises immédiatement par un réflexe pavlovien à l’extrême droite, l’extrême gauche de la NUPES accuse la Turquie proclamant que les kurdes sont des cibles partout, mais protégées nulle part.

Les doutes à propos du profil du tueur alimentent toutes les supputations. La toile bruisse de rumeurs à son propos: Français d’origine turque venant d’une famille non pratiquante voulant s’intégrer à la France, quitte à donner des prénoms européens à ses enfants. Cependant William M. dont le nom de famille serait Mehmet, serait vite passer à l’extrême droite turque anti kurde. Le camp de migrants qu’il a déjà attaqué au sabre en 2016, serait un camp kurde.

Impossible de dire si cela est vrai. Mais l’incompétence journalistique ou sa compromission avec le pouvoir permet de tout laisser envisager. Comment se fait-il qu’on ne sache pas à quel type de camp de migrants le tueur du 10e arrondissement s’en est pris? Comment se fait-il que son nom alors qu’il est majeur soit un secret d’état? S’il avait un nom de famille à consonance française ne l’aurait-on pas connu et ne s’en serait-on pas délecté? Comment se fait-il que les journalistes en contact avec son père ne l’aient pas mieux interrogé?

Evidemment la population française est baladée. Le journal l’Humanité informe que William M. aurait été amené sur place en voiture par quelqu’un pour commettre ses crimes spécifiquement dans le quartier des kurdes. Si l’individu se déclare raciste, personne ne sait envers quelle race.

Il reste l’attitude intéressante des kurdes eux-mêmes. Leur bras d’honneur à notre “Vous n’aurez pas ma haine” est plutôt salvateur. Ils s’en sont pris à la police certes, mais qui n’aurait pas aimé qu’après les attentats antichrétiens la population ne s’en prenne à l’état au lieu de mièvrement déposer des petites fleurs.

Bref la communauté kurde semble une communauté vivante. La communauté française et chrétienne devrait en prendre de la graine.

Frédéric Le Quer

Les meurtres de kurdes à Paris provoquent la perplexité dans la classe politique. A l’exception de la maire de Paris qui s’en est prises immédiatement par un réflexe pavlovien à l’extrême droite, l’extrême gauche de la NUPES accuse la Turquie proclamant que les kurdes sont des cibles partout, mais protégées nulle part. Les doutes à propos du profil du tueur…

Comments

  1. C’est bizarre! Il y a 10 ans, 3 meurtres l’affaire est (classé secret défense) et celui la Il est fou. De qui se moque t-on?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *