Coupe du monde de football: épilogue

Le président de l’Argentine n’a pas fait le déplacement au Qatar de peur de porter malheur à son équipe pendant la coupe du monde de football. Il n’y a pratiquement aucun policier à Buenos Aires pour canaliser la foule des supporteurs patriotes enthousiasmés par leur victoire qui viennent faire la fête par millions. La fête, juste la fête. L’équipe d’Argentine représente un peuple homogène qui malgré son habituelle inflation galopante et ses cessations de paiement assez fréquentes se sent uni et argentin, profondément argentin, bien au-delà des questions économiques. C’est dans leur cœur, c’est dans leurs tripes.

Chez nous depuis une semaine le président de la république française court après l’aura d’une équipe sportive victorieuse dans l’espoir d’être assimilé à elle. A Paris et en province les casseurs sont venus fêter la défaite dans les rues à leur manière, agressions et saccages, malgré des dizaines de milliers de policiers réquisitionnés pour théoriquement les en empêcher. L’équipe de football ne peut pas représenter le peuple français puisqu’il n’y a plus de peuple français mais un patchwork de gens venus de partout dans le monde qui ne se sentent uni par rien, ni par la culture, ni par une histoire commune, ni même plus par une langue partagée.

L’Argentine a gagné et ça fait surement plus de bien à ce pays que ça n’eût fait de bien à la France si le résultat eut été inversé. Il va nous falloir bientôt plusieurs équipes nationales pour créer un véritable enthousiasme populaire dans le sport. Même chez les joueurs, on voit dans l’équipe leurs relations hyper racisées. Il suffit de regarder en coupant le son des commentaires pour avoir la vérité des images.

La coupe du monde de football au Qatar est finie. Peu importe la performance des joueurs de foot. On est lundi et c’est une journée de plus pour nous conduire vers la fin de la France.

Frédéric Le Quer

Le président de l’Argentine n’a pas fait le déplacement au Qatar de peur de porter malheur à son équipe pendant la coupe du monde de football. Il n’y a pratiquement aucun policier à Buenos Aires pour canaliser la foule des supporteurs patriotes enthousiasmés par leur victoire qui viennent faire la fête par millions. La fête, juste la fête. L’équipe d’Argentine…

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