Déminer le 10 septembre
Le 8 septembre était fait pour déminer le 10 septembre. Sans gouvernement, les cartes devaient être à rebattre. La contestation était sans fondement puisque tout redevenait soi-disant possible dans une France dirigée par personne.
Les atermoiements d’Emmanuel Macron à propos d’une dissolution de l’assemblée nationale parfaitement normale constitutionnellement redynamisent la contestation de mercredi prochain.
Le président déconnecté veut le plus probablement prendre les même ou leurs clones et faire accroire au changement. Rien de tel pour exciter les foules! L’immigration en train d’éliminer ce qui reste de français en France va perdurer. Rien strictement rien n’est fait pour l’arrêter. Les mensonges sur les problèmes liés à l’insécurité ne font qu’envenimer la situation. Darmanin libère des centaines de prisonniers de droit commun au mépris des leurs victimes et de la tranquillité publique. On saupoudre les points de deal de quelques CRS pour apaiser des tensions qui renaissent très vite ailleurs. Les français regardent ébahis leurs élites galvaudées devenir richissimes pendant qu’ils se serrent la ceinture depuis des années.
Sinon, Emmanuel Macron n’exclut pas un gouvernement socialiste pour montrer qu’il aurait entendu les français! Mais les socialistes sont déjà partout; au conseil constitutionnel, au conseil d’état, à la cour des compte, à l’ARCOM, dans toutes les ONG, dans tous les think tank à l’exception d’un ou deux, à la tête de Paris, de Marseille, j’en passe et des meilleurs si on ajoute leurs amis écolos; ils s’arrangent envers et contre tout pour faire passer leurs idées dans les actes et pour placer leurs proches aux meilleures places, à celles les plus rentables financièrement.
Bref, hormis la dissolution, les français ne peuvent être que les dindons de la farce en train de se jouer politiquement devant leur nez. Il n’y a donc aucune raison que fonctionne l’espèce de ruse de Macron avec le calendrier pour déminer le 10 septembre. Le seul à pouvoir déminer le 10 septembre c’est Mélenchon et ses idées assumées de créolisation, d’invasion migratoire, d’antisionisme et d’antisémitisme, d’islamisation de l’espace public, d’étatisation à outrance. Toute sa personne répugne, tout ce qu’il est dégoûte.
Manifester aux cotés du « lider Maximo » de LFI pose donc problème. Il faudra cependant passer outre, se servir de lui comme idiot utile pour faire peur à ce qui restera de pouvoir mercredi. Mélenchon ne peut pas démographiquement arriver au pouvoir. La contestation de mercredi doit rassembler le plus de monde possible partout en France pour forcer au moins à de nouvelles élections législatives.
Frédéric Le Quer
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