Le poing levé de Donald Trump
Il venait de recevoir une balle qui effleura son oreille droite. Une autre se serait logée dans son gilet pare-balles. Son visage était ensanglanté. Après un instant de stupéfaction, Donald Trump reprit son air de bull dog et, se redressant, cria à la foule, le poing levé, « Fight, fight » (battez-vous, battez-vous) pendant que le service de sécurité l’évacuait de la scène sur laquelle il tenait meeting.
Comment ne pas être impressionné par le courage de cet homme, ancien président des Etats-Unis? A aucun moment, il n’a paniqué. A aucun moment, le spectateur le sentit dépassé par la situation. Il est complètement habité par son engagement politique. Rien ne peut l’en faire dévier sauf sa mort. Ses blessures de guerre ne feront que l’aider à redevenir président des Etats-Unis.
Ils ont d’abord essayé de faire taire Donald Trump. Ils essayent désespérément de le jeter en prison. Maintenant ils essayent de l’assassiner. De quoi ont-ils peur?
La mouvance antifa américaine détruit les biens matériels de ses ennemis de classe et se confronte à eux physiquement lorsqu’elle le juge nécessaire. Bien que le nombre d’affiliés aux mouvements Antifa ne puisse être estimé avec précision, ses militants ont incontestablement pris plus d’ampleur depuis l’élection de Donald Trump en 2016. Environ 200 groupes, de taille et niveau d’engagement variables, existent actuellement aux États-Unis. Lorsque les résultats électoraux ne leur conviennent pas, les antifas brisent les vitrines et jettent des cocktails molotov lors de manifestations sauvages.
Les informations recueillies sur X peuvent laisser penser à un tueur venu des antifas. « I hate Republicans. I hate Trump » (je hais les républicains, je hais Trump) a déclaré Thomas Matthew Crooks, abattu par le service de sécurité après sa tentative de meurtre contre Donald Trump. Le résultat qu’il a obtenu est d’avoir rendu Donald Trump plus fort que jamais.
Frédéric Le Quer
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