Hommage aux victimes

On est les champions du monde de l’hommage aux victimes. Le président arrive bras dessus bras dessous avec sa dame et roulez jeunesse! La fanfare militaire, les photographies, les discours. Tout est rôdé. J’ai regretté les nounours en peluche, les bougies et les fleurettes… Mais c’était très bien. C’est Thanatos tout entier à sa proie attachée, en paraphrasant Racine.

La proie de la Mort est la France. Voilà leur hommage aux victimes. La pulsion de vie est laissée aux israéliens. Eux se vengent, bombardent, dispersent façon puzzle. Pas question de mourir pour les israéliens. Il faut vivre coûte que coûte et s’il faut exterminer l’ennemi, on l’extermine. Et on se bat malgré les bien pensants, malgré la terre entière.

La France a connu ça. A Kolwezi, il y a un demi siècle, ce n’est pas si loin, les français ont encore été fiers de leurs légionnaires, par exemple. Ce n’était pas l’armée française qui se fait chasser du Sahel. Pas étonnant! Maintenant on préfère pleurnicher sur nos morts. C’est le grand truc de nos dirigeants depuis François Hollande. Il est très bien porté de chialer comme des gonzesses!

Plus besoin de héros, on a des victimes à la pelle sur lesquelles on se lamente. Et ce filon n’est pas près de s’épuiser. Des victimes en veux-tu, en voilà! ça n’arrête pas. Nos bourreaux ont les mains libres. Emmanuel Macron se dégonfle quand il s’agit d’agir en homme. Il n’y a plus personne. Du blabla, jamais de résultat! Il est bon que pour les enterrements.

Les français aspirent à tout l’inverse. Ils aimeraient bien des dirigeants conquérants, de la trempe de ceux qui savent dire non et combattre pour la France. La remigration pour ceux qui ne veulent pas se sentir français n’est pas une honte. C’est de la survie. La riposte envers des pays qui nous crachent dessus, non plus. Il faut protéger les vivants. On appelle cela un état souverain. Leurs hommages aux victimes, il y en a plus que marre.

Frédéric Le Quer

On est les champions du monde de l’hommage aux victimes. Le président arrive bras dessus bras dessous avec sa dame et roulez jeunesse! La fanfare militaire, les photographies, les discours. Tout est rôdé. J’ai regretté les nounours en peluche, les bougies et les fleurettes… Mais c’était très bien. C’est Thanatos tout entier à sa proie attachée, en paraphrasant Racine. La…

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