Henriette Gudin (1825-1876)
Les femmes artistes peintres au XIXe siècle ne sont pas légions. Celles spécialisées dans les marines encore moins! Henriette Gudin était mise à l’honneur hier par Drouot Estimation à travers six de ses œuvres. La vacation avait pour titre “Voyage et Marine”. Elle avait fait le plein aussi bien dans la salle que sur internet. Les ventes de marines à Drouot sont beaucoup plus rares qu’avant, le marché semblant moins allant. Enfin il reste pour les amateurs, les commissaires priseurs de Bretagne qui de Vannes à Brest en passant par Quimper se chargent de relever le défi.
Parisienne, mariée, mère de famille, comme son père Théodore Gudin, les scènes maritimes ont donc les préférences de la peintre Henriette Gudin. Sa période d’activité, en tous cas sa présence au Salon, n’est pas très longue entre 1849 et 1853. Mariée le 13 avril 1850 à Paris avec Étienne François Fauchier , elle a un fils. Après son mariage, elle continue pourtant à signer ses peintures de son nom de jeune fille. Elle commence à signer ses toiles du nom de « Mme Fauchier » aux alentours de 1864. Elle adopte parfois le pseudonyme de Mahier.
De nombreuses collections publiques en France, mais aussi en Angleterre et en Belgique détiennent des tableaux de l’artiste.
Lors de la vente, les estimations prudentes ont toutes été dépassées et il n’y eut aucun invendu. Notre artiste n’est pas rare dans les ventes aux enchères étant déjà passées près de 600 fois. La grève, en une, huile sur toile, 27,5 x 42 cm, trouva preneur à 2250 €.
Le négoce s’offrit les deux huiles, ci-dessous, 14 x 21 cm pour environ 1200 €.
Citons un dernier exemple avec le tableau ci-dessous, une huile sur panneau 16 x 27 cm accessible à 750 €.
Frédéric Le Quer
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