Instrumentaliser l’antisémitisme

De tous les cotés, instrumentaliser l’antisémitisme devient un sport national. Il l’a toujours été un peu depuis la fin de la deuxième guerre mondiale pour servir de marqueur entre le camp du bien et celui du mal de manière parfois pertinente et parfois complètement artificielle.

Certains juifs eux-mêmes se sont prêtés à cette instrumentalisation en criant avant d’avoir mal pour décrédibiliser un adversaire politique. Traiter par exemple les gilets jaunes d’antisémites était une généralisation stupide dont Emmanuel Macron a profité.

L’antisémitisme servit d’outil essentiel à la submersion migratoire en permettant de stigmatiser Jean-Marie Le Pen et son entourage qui, s’ils avaient compris le sens culturellement dramatique de l’immigration, le mêlait sottement à leur détestation des juifs. Ce Front National canal historique est aussi responsable que le patronat et la gauche du dépérissement de notre civilisation. L’ennemi de l’immigration est devenu l’allié objectif de l’immigration en se rendant infréquentable.

Mais la gauche et le patronat sont seuls responsables de l’antisémitisme actuel en France avec les immigrés qu’ils ont choisis de faire entrer sur notre sol depuis 40 ans. L’immigration massive chère à Emmanuel Macron est un ferment de l’antisémitisme. Elle draine derrière elle des représentants politiques, LFI et même toute la NUPES, qui, parés de leurs habits de gauche, se servent d’un antisionisme qui n’a pas de sens, pour jouer dans la cour de l’antisémitisme et plaire à un certain électorat musulman, heureusement pas tous les musulmans… Les nouveaux alliés de Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot sont le journal Rivarol et l’antisémite notoire Alain Soral. ça en dit long sur la dérive ignoble de LFI.

Ces derniers jours instrumentaliser l’antisémitisme sert aux partisans de l’Ukraine sévissant dans le milieu journalistique. Les ignominies dans un aéroport du Daghestan sont relatées de manière à confondre les citoyens musulmans de cette région appartenant à la Russie à des citoyens russes orthodoxes pour jeter l’opprobre sur Poutine et sa guerre en Ukraine.

De tout ça, il ressort des tags antisémites un peu partout dans les villes de France, des portes d’habitations abritant des gens de confession juive brûlées, des synagogues désignées à la vindicte publique. Ces horreurs couvaient. Le pouvoir en France laissant par exemple une vieille dame, Sarah Halimi, se faire tuer sans qu’il lui soit jamais rendu justice.

On récolte ce qu’on sème et là on est en train de faire un terrible retour vers le passé.

Frédéric Le Quer

De tous les cotés, instrumentaliser l’antisémitisme devient un sport national. Il l’a toujours été un peu depuis la fin de la deuxième guerre mondiale pour servir de marqueur entre le camp du bien et celui du mal de manière parfois pertinente et parfois complètement artificielle. Certains juifs eux-mêmes se sont prêtés à cette instrumentalisation en criant avant d’avoir mal pour…

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