Le Parisien en quasi faillite

La presse de Bernard Arnault a une situation économique catastrophique. Les ventes du journal Le Parisien s’effondrent (-9,5 % en un an), les abonnements en ligne stagnent, la publicité numérique piétine. Un plan de licenciement est dans les tuyaux. Les Echos ne valent guère mieux. J’ai une idée: Et si Vincent Bolloré rachetait ces titres pour les sauver du marasme…

Apparemment être woke, être trans-friendly, vouloir des toilettes non genrées en école primaire, voir la cérémonie d’ouverture des JO comme une merveille du génie français, soutenir l’Ukraine à tout prix, être anti Trump et aimer Kamala Harris et Joe Biden, avoir l’européisme chevillé au corps, détester la Hongrie de Orban et l’Italie de Meloni, faire du libre échangisme un horizon indépassable des relations internationales, voir l’immigration comme une chance pour la France, bref, soutenir Macron et les macronistes à chaque élection, ça ne fait pas vendre.

Les journalistes du journal Le Parisien se croient brimés par leur direction à cause du regard porté par Bernard Arnault sur la ligne éditoriale qui les empêche de s’en prendre aux intérêts de LVMH. C’est pourtant normal. Si le milliardaire paie, ce n’est pas pour se tirer une balle dans le pied. Le problème est dans la bien-pensance de ces plumitifs. Qu’on foute les trois quart dehors ne dérangera personne puisque tous les autres titres de la presse sont au même diapason idéologique qu’eux. Ce n’est pas comme fermer C8 car les voix divergentes qui alimentent la liberté d’expression sont rares.

Il manque à l’empire médiatique de Vincent Bolloré un quotidien. A chaque fois ses rachats de presse se révèlent un grand succès. Mais quel est son truc? Assez simple en fait. Ses journalistes ne sont pas woke, veulent du genré, ne déteste ni Trump, ni Orban, ni Meloni, un certain protectionnisme les agrée et l’immigration est reconnu comme un drame pour la France. Bref ils pensent un peu comme nous, les Français!

Frédéric Le Quer

La presse de Bernard Arnault a une situation économique catastrophique. Les ventes du journal Le Parisien s’effondrent (-9,5 % en un an), les abonnements en ligne stagnent, la publicité numérique piétine. Un plan de licenciement est dans les tuyaux. Les Echos ne valent guère mieux. J’ai une idée: Et si Vincent Bolloré rachetait ces titres pour les sauver du marasme… Apparemment…

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