L’affaire Palmade

Tous les protagonistes de l’affaire Palmade sont passionnants. Un fait divers, un fait de société, on a dans ce cas un peu des deux et chaque partie joue sa partition sans surprise. Cette absence de surprise penche d’ailleurs plutôt vers le fait de société.

D’abord le criminel, parce que Palmade n’est rien d’autre qu’un criminel. Ses amis ont vite abandonné le drogué à son sort même si probablement la même chose aurait pu leur arriver. Il bat sa coulpe, ses actes apparents fervents de contrition sont ceux de son milieu richissime qui, quand il est aux prises avec les pauvres, témoigne de toutes son hypocrisie à force de bienveillance. Tout cela s’arrête aux mots. Palmade a tout fait pour ne pas être accusé de meurtre et la joue fine en se domiciliant dorénavant à Bordeaux pour éviter d’être immédiatement emprisonné à Paris. Il interjettera appel s’il sent qu’un mieux dans son jugement est possible. Il restera pourtant qu’un toxico tueur d’enfant pour qui la loi est faite pour les autres parce qu’il est riche et célèbre.

Les victimes, on les plaint naturellement. Leur avocat musulman comme elles témoigne d’un certain communautarisme. C’est sûr, elles n’auraient pas choisi un juif! La mère enceinte a perdu l’enfant qu’elle portait après l’accident de la route alors que ces gens en voiture n’y étaient strictement pour rien. Le destin… C’est évidemment tragique. Mais l’avocat en fait des tonnes comme les musulmans savent faire pour jouer de la victimisation. C’est systématiquement leur réaction vis à vis du monde non musulman. ça pleurniche à l’envi sans dignité, histoire de gratter un peu plus. La femme a déjà un autre enfant et parions qu’il y en aura dix derrière!

C’est de cette France là dont tous les français ont ras-le-bol. L’affaire Palmade est une synthèse!

Frédéric Le Quer

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