L’ethnicisation des sports
Il est évident dorénavant que les français de souche sont affectés comme les autres à un groupe ethnique à cause de leur apparence et leur mode de vie. L’ethnicisation des sports est l’une des conséquences. Les enfants, de plus en plus, choisissent un sport en fonction de leur groupe ethnique.
Gare à ceux qui croient pouvoir briser ces nouvelles frontières. On le voit au football où, à Paris, des terrains sont réservés aux blancs qui tentent de briser cet apartheid sportif et culturel d’une certaine façon. Ils ne sont pas les bienvenus ailleurs, sur les stades d’immigrés. On a vu que c’était pour eux très dangereux. Au bout du compte ils ne font plus de foot et font autre chose.
J’apprenais ce week-end que, dans le centre du Morbihan, des terrains de foot allaient être transformés en terrains de rugby. Les bretons ont pourtant toujours été fans de foot. Mais les jeunes bretons de souche ne se reconnaissent plus du tout dans les équipes de football.
Même l’équipe de France n’a strictement plus rien de français. Ce n’est pas moi qui le dit mais l' »humoriste » Yacine Bellatar qui avait compté les noirs sur le terrain, coté français, lors de la finale de la coupe du monde, en demandant avec raison à son public : « Qu’est-ce qui reste de français dans cette équipe? »
Le football est devenu un sport d’immigrés. Le rugby reste un sport de blancs. Les enfants veulent se sentir chez eux sur un stade. Chacun choisit en fonction de son ethnie, de son milieu social. Et ce n’est évidemment pas en arrêtant un match pendant le ramadan – la rupture du jeûne, je ne sais pas très bien en quoi ça consiste… – comme cela a été fait en première division ce week-end que l’ethnicisation des sports a la moindre chance de reculer.
Pour reprendre la constatation de Gérard Collomb – il y a déjà quelques années – nous sommes face à face. La France se divise par le bas, dès la plus tendre enfance. Le foot pour les uns, le rugby pour les autres. L’école publique pour les uns, le privé pour les autres.
La partition de l’état n’est plus qu’une question de temps, dès que la jeunesse actuelle sera à l’âge des responsabilités. A ce moment ces adultes ne se connaîtront pas. Ils ne parleront pas tout à fait la même langue. Ils auront été élevés très différemment. Ils n’auront quasiment aucun point commun. Inéluctablement ça finira en guerre civile.
Frédéric Le Quer
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