La curieuse marche de Prigojine
Prigojine a réclamé son argent et ses munitions.
Prigojine n’est pas le sauveur du camp occidental.
Prigojine envoyé en Biélorussie doit surement pousser maintenant Loukachenko à ouvrir un deuxième front contre l’Ukraine.
Loukachenko, le président biélorusse, n’est pas une marionnette.
Wagner ne peut être qu’une émanation de l’armée russe.
L’armée de Poutine a deux béquilles, Wagner et les tchétchènes.
La CIA déclare maintenant qu’elle était au courant de ce qui allait se passer samedi, mais personne ne connait les secrets du Kremlin.
La médiocrité de l’analyse politique qu’Emmanuel Macron a infligé aux français, témoigne encore de son incapacité à comprendre le monde en dehors de lui-même.
Les médias occidentaux excités comme des puces samedi toute la journée ont été tout déconfis après avoir compris qu’il n’y aurait pas de guerre civile en Russie.
Les chaines de télé en continus ont montré leur incurie et celle de leurs « experts ».
Les bombardements sur l’Ukraine continuent.
Le président Zelensky raconte pour ne pas changer n’importe quoi et prend ses rêves pour la réalité en déclarant que Poutine a très peur et se cache.
L’armée ukrainienne s’est montrée incapable de profiter du flottement de samedi sur le front. Sa contre-offensive tourne en eau de boudin.
Si Poutine continue d’être aimé par 80% de la population russe, l’état major de l’armée incontestablement discrédité est honni par celle-ci et sera vraisemblablement dans les prochains jours complètement remanié.
L’enthousiasme des russes pour le groupe Wagner est réel.
Devant ce « cirque » dont on ne sait encore s’il a été orchestré du Kremlin, combien de temps faudra-t-il pour que l’OTAN laisse tomber l’Ukraine et force le pays à abandonner toute son aile russophone?
Tout n’est que propagande en temps de guerre.
Pour le moment tout cela n’est qu’une guerre spectacle pour les occidentaux tout en sachant que, comme à chaque fois, ça nous retombera dessus un jour ou l’autre.
Frédéric Le Quer
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