Racisme anti blancs et pauvreté

Emmanuel Macron vient en Nouvelle-Calédonie “au coté des populations locales pour un retour au calme, à la vie normale, à la paix et à la sécurité”. Si il fait aussi bien qu’à Mayotte où rien ne s’arrange au niveau migratoire mais où en plus sévit maintenant avec la misère ambiante une épidémie de choléra, les kanaks ne vont pas voir leurs sentiments envers les caldoches évolués. Racisme anti blancs et pauvreté sont un cocktail explosif.

Les populations locales, indigènes, sont très nombreuses à vivre sous le seuil de pauvreté. Cet aspect économique explique en grande partie les émeutes. Dans une île où la plupart des élus locaux sont au parti Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, l’échec de sa politique économique est là encore flagrant.

Ce grand nombre d’élus Renaissance explique l’espèce de psycho-rigidité du gouvernement français concernant le référendum d’auto-détermination. Alors qu’il suffisait de le reculer d’un an, Emmanuel Macron trop heureux d’avoir un territoire français quasi exclusivement macroniste a refusé. Il devenait alors certain de la réponse des urnes. Il était alors certain de garder ses élus encore longtemps. Gageons que si la Nouvelle Calédonie avait voté Rassemblement National, il aurait souscrit aux demandes des indépendantistes! De la petite politique pour un petit président.

Mais le séparatisme qui sévit en Kanakie pourrait arriver en Seine-Saint-Denis, par exemple. La dimension raciale des émeutes en Nouvelle Calédonie avec la détestation des blancs est tout à fait envisageable en métropole sur certains territoires particulièrement pauvres. Un peu comme dans les années trente où pour certains européens, leur misère était de la faute des juifs, elle est maintenant la faute des blancs pour les nouveaux français.

Racisme anti blancs et pauvreté de populations immigrés incapables de s’insérer dans le tissu économique sont les deux mamelles d’une France qui a perdu ses racines. Ces deux facteurs sont les moteurs nécessaires et suffisants concernant la Nouvelle Calédonie. Aucune raison qu’ils ne soient pas aussi “efficaces” en métropole, le mois de juillet 2023 l’a prouvé.

Frédéric Le Quer

Emmanuel Macron vient en Nouvelle-Calédonie “au coté des populations locales pour un retour au calme, à la vie normale, à la paix et à la sécurité”. Si il fait aussi bien qu’à Mayotte où rien ne s’arrange au niveau migratoire mais où en plus sévit maintenant avec la misère ambiante une épidémie de choléra, les kanaks ne vont pas voir…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *