Revue de presse
La revue de presse est un exercice qui induit une soumission à la doxa dominante. Pour y trouver de l’intérêt il faut agrandir le spectre informatif!
Savoir ce qu’a dit Emmanuel Macron aujourd’hui sur BFM n’intéresse personne.
Une riposte d’Israel contre l’Iran sur quelque chose qui ne s’est pas vraiment passée, vu l’échec monumental de l’attaque, n’a de sens que pour les journalistes en mal d’inspiration.
Comme France Culture ce matin on pourrait disserter sur le Soudan, son état défait, ses famines et ses morts. “Pauvres gens… Et comme un malheur n’arrive jamais seul, leur simple évocation provoque l’ennui !” Disait l’abbé de Vilecourt dans le film Ridicule.
Evidemment bien sûr, il y a la loi à venir sur les mineurs délinquants. Mais peut-on dire mieux que Barbara? “Quand j’étais petit/ Je n’étais pas grand/ Évidemment, bien sûr/ Bien sûr, évidemment/ Je r’cevais les torgnoles/ Tout comme un vrai guignol/ Tantôt par mon papa/ Tantôt par ma maman/ Mais je n’ leur en voulais pas/ Car aux jours d’aujourd’hui/ Où tombent tous les ennuis/ Il faut bien du mérite/ Pour élever des enfants.”
On peut aussi aller voir sur Fdesouche. Il y a toujours du croustillant sur Fdesouche comme le signalement d’un rassemblement hier en soutien à Jamilah Habsaoui, maire de la ville d’Avallon placée en détention provisoire depuis le mercredi 10 avril, pour trafic de drogue. On apprend qu’une centaine de personnes s’y sont rendues et que le compagnon de la maire s’est exprimé en ces termes : “J’ai moi-même une cave dans laquelle je n’ai pas mis les pieds depuis des années”. On peut franchement rire, mais on peut aussi conseiller aux flics d’aller y perquisitionner!
Je crois qu’il faut mieux finir cette revue de presse par des gens qu’on aime bien. Le collectif Némésis milite pour le droit des femmes. Pour ça il ne cesse d’être attaqué par le gouvernement. Alice Cordier sa porte parole réplique au procureur militant gauchiste et immigrationniste, Etienne Manteaux qui a permis l’incarcération abusive d’une militante: “À aucun moment notre pancarte ne contenait le message « violeurs, étrangers, dehors » mais bien « violeurs étrangers dehors ». Mais qui comprend les subtilités d’une ponctuation? Pas la police politique de Macron en tout cas.
Frédéric Le Quer
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