Incendie d’églises
Le feu marque les années Macron. Un rappel non exhaustif des destructions d’églises à l’heure où Notre Dame de Paris termine sa reconstruction après l’incendie de 2018 rend concret, palpable le drame civilisationnel que nous sommes en train de vivre.
Une toiture en partie démolie, les flammes qui ravagent une charpente… Un important incendie a détruit l’église de Bloussac, en Charente, ce dimanche 14 avril.
L’église Notre-Dame de Bringolo (Côtes-d’Armor) a été complètement détruite le 9 avril 2024 par un incendie. Elle datait du XVIe siècle et le clocher était inscrit au titre des monuments historiques depuis 1927.
Quelques jours plus tôt, le 4 avril dernier, un incendie s’est déclaré dans l’église d’Agneaux près de St-lô. Le feu a pris au niveau d’une porte latérale. La porte a complètement brûlé ainsi que des chaises.
Un incendie s’est déclaré dans la partie haute du clocher de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Viarmes, le vendredi 26 janvier 2024.
L’église à pans de bois de Drosnay, dans la Marne, a été touchée par un incendie, vendredi 7 juillet 2023.
Sautons quelques années non pas qu’elles aient été un moment de répit mais pour rendre l’énumération moins fastidieuse!
Le 18 juillet 2020 la cathédrale St Pierre et St Paul de Nantes est incendiée. L’incendiaire est condamné à seulement 4 mois de prison!!!
En vrac souvenons nous des incendies de Notre Dame de Grâce d’Eyguière le 21 avril 2019, de l’église St Sulpice à Paris en mars 2019, de la cathédrale St Alain de Lavaur en février 2019, de l’église St Jacques à Grenoble en janvier 2019, de celle du Sacré Cœur à Angoulême en janvier 2019, de Saint Jean de Bruel en octobre 2018, de l’église de Villeneuve d’Amont en août 2018, de Sainte Thérèse à Rennes en juillet 2018, de St Paul du Bas Caraquet en juin 2018 ou encore de Notre Dame de Grace à Revel le même mois…
En 2018, aussi, une des poutres du clocher de la cathédrale Saint-Maclou à Pontoise a brûlé en grande partie.
C’est tragique. Il y a a tant d’autres églises qui dorénavant n’existe plus!
Les explications en général tournent autour des mégots ou de la sur-tension électrique. Les années 70, 80, 90 n’ont jamais connu de tels drames alors que les gens fumaient probablement plus qu’aujourd’hui et que les normes pour la sécurité électrique étaient moins exigeantes. A chaque foi l’émotion est vive. Mais nos dirigeants s’en moquent. Ils laissent faire puisqu’il s’agit de nous remplacer.
Frédéric Le Quer
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