La rixe, à St Denis c’est leur manière d’être

Le vieux mot d’origine latine, rixe, rixa, est dorénavant choisi pour décrire les violences. Il s’agit absolument de les banaliser, de banaliser la société pourrie dans laquelle nous vivons. La gauche en particulier explique que le phénomène existe de tout temps pour mieux faire accepter ces bagarres et ces crimes où à chaque fois sont impliqués des individus issus de l’immigration.

Prenons l’exemple de Saint-Denis, ville où viennent d’être tués deux jeunes de 14 et 17 ans! Les rixes inter quartiers à coup de couteaux et de battes de baseball y sont répandues sur fond de trafic de drogue. Le maire PS, pour y faire face, interdit depuis plusieurs jours les attroupements dans l’espace public.

Des attroupements! Dieu sait s’il y en avait dans le temps! La foire du Lendit par exemple en juin avec son défilé à travers toute la ville! Personne ne se demandait si, dans cette sous préfecture de 90 000 habitants, les gens allaient s’y entre-tuer! On savait que ce serait la fête avec des chars, des confettis, des déguisements, des chansons, des danses, des fanfares – ah! Les gilles! – partout dans les rues.

Et puis plus tard, au début des années 80, je traversais souvent de nuit, à pied, la cité des Francs Moisins à Saint Denis, le week-end, après y avoir vu des copains, sans que jamais je n’ai été inquiété. La population composée d’un mélange d’européens (français, portugais, espagnols), d’antillais, d’arabes et un peu d’africains ne se regroupait pas encore en fonction de l’ethnie mais simplement des affinités. Personne n’en voulait à celui qui habitait dans le quartier d’à coté. Certes il s’agissait d’un endroit où déjà tous les trafics et les recèles existaient. C’était une manière d’arrondir les fins de mois. Aucunement une organisation mafieuse. La réputation de la cité des Francs-Moisins n’a jamais été bonne mais c’était ouvert à tout le monde. De nos jours, un ami allant voir sa mère vivant toujours là-bas, a été interdit d’entrer un samedi matin par des dealers qui l’avait considéré comme étranger à la cité. Lui qui y a vécu toute sa jeunesse a dû montrer patte blanche pour monter à l’appartement!

La rixe entre bandes rivales n’a pas toujours existé. Quand ils disent le contraire à la NUPES ou Renaissance, ce sont des menteurs. L’honneur d’une société est de se pacifier. La société française dans les années 60, 70, début 80 se pacifiait. La violence y était moindre. Dans ces années là, à Saint Denis, ville ouvrière, une de mes grandes-tantes laissaient ses clés sur la serrure le dimanche matin pour que la famille puisse facilement entrer chez elle si elle en éprouvait le besoin. Elle n’a jamais eu de problème. Combien étaient ceux qui simplement laissaient la clé sous le paillasson comme mes grands parents!

Saint Denis est dorénavant une zone de terreur. Une rixe peut à tout moment s’y produire. La république française y est nulle part. On compte les mosquées par dizaines. Les cérémonies religieuses et en particulier la messe, n’ont plus cours dans la basilique, la première église gothique, où les rois de France furent enterrés. Les jeunes laissés à eux-mêmes s’entre-tuent. Des quartiers entiers sont inaccessibles au commun des mortels. Tout a été fait pour que les visiteurs du stade de France n’aient pas à entrer dans la ville grâce à des passerelles qui la surplombe entre les RER et métro et le centre sportif ou alors grâce à des nœuds autoroutiers pour accéder au parking du stade facilement. Il est trop dangereux d’accéder à Saint Denis. On l’a vu avec les supporteurs anglais il y a quelques temps qui ont eu la peur de leur vie. On les comprend.

La rixe n’est rien d’autre qu’un phénomène de décivilisation. C’est le dixième de l’iceberg visible concernant la décrépitude profonde du pays. Les villes comme Saint Denis qui ne sont plus la France sont les premières touchées. Mais rappelons-nous de Thomas! Avec la politique d’Emmanuel Macron, nulle part nous sommes à l’abri.

Frédéric Le Quer

Le vieux mot d’origine latine, rixe, rixa, est dorénavant choisi pour décrire les violences. Il s’agit absolument de les banaliser, de banaliser la société pourrie dans laquelle nous vivons. La gauche en particulier explique que le phénomène existe de tout temps pour mieux faire accepter ces bagarres et ces crimes où à chaque fois sont impliqués des individus issus de…

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