Saturer les médias
La stratégie d’Emmanuel Macron avant le scrutin de dimanche concernant les élections européennes est de saturer les médias par sa présence. Son ubris sur-développé lui fait croire qu’à lui seul il redressera les comptes de sa liste Reconquête.
Sa seule présence insupporte de plus en plus les français. Son audience baisse un peu plus à chaque fois que le président s’exprime. Sa parole pléthorique est devenue forcément banale, éculée. Personne n’en attend rien. Seul lui trouve du plaisir à s’écouter parler. C’est un pensum pour tous les autres.
Ses phrases creuses n’ont jamais été sous-tendues par un argumentaire précis, logique, indubitable. Elles se heurtent dorénavant au réel. Son premier ministre a échoué contre Jordan Bardella non pas parce que sa rhétorique était mauvaise comme celle de Valérie Hayer, mais parce que le bilan du macronisme est purement et simplement insoutenable.
Plus Emmanuel Macron s’exprimera moins les électeurs n’auront envie de voter pour lui. Sa stature, ses gestes, ses reniflements, son cabotinage d’acteur de seconde zone, sa connivence avec les journalistes le rendent détestable. Son argumentaire en faveur de la guerre le rend haïssable tant on sent qu’il la souhaite dans l’espoir de se maintenir au pouvoir. Il ferait tuer toute la jeunesse française pour rester à l’Elysée tout en multipliant les cérémonies d’hommages hypocrites.
A l’image de Néron, sa présence comme chef d’état est associé à l’extravagance – ivresse, drogue, débauche -. Si la guerre est déclarée comme il le souhaite, elle sera associée à la cruauté. Son ambition est démesurée alors que ses carences sautent aux yeux de tous et le rendent inapte au rôle qui est le sien depuis 7 ans. La France ne sombre pas par hasard.
Avec cette stratégie de saturer les médias de son image, Emmanuel Macron oblitère un peu plus les chances de son camp qui ne peut plus rien faire oublier du bilan de son chef. Tant mieux. Seule l’anti-France, celle qui trahit son pays pour un plat de lentille, cette cinquième colonne soumise à Washington, aux groupes sans-frontièristes, à Bruxelles et aux multinationales, reste à l’écoute d’un programme dont le but ultime, et il y parvient, dont le but ultime est de ravager notre pays millénaire.
Aucune illusion. Quelque soit le résultat de dimanche, Macron restera accroché à son poste telle une moule à son rocher. Mais lui faire comprendre nettement qu’on le déteste sera déjà la manifestation d’un instinct de survie du peuple français.
Frédéric Le Quer
La stratégie d’Emmanuel Macron avant le scrutin de dimanche concernant les élections européennes est de saturer les médias par sa présence. Son ubris sur-développé lui fait croire qu’à lui seul il redressera les comptes de sa liste Reconquête. Sa seule présence insupporte de plus en plus les français. Son audience baisse un peu plus à chaque fois que le président…