Sujet à caution
L’acharnement à accuser l’islam radical concernant l’attentat de Moscou finit par être sujet à caution. Les américains se sont précipités pour montrer du doigt l’état islamique. Ce dernier a, au travers des médias, revendiqué trois fois – c’est beaucoup – les crimes commis dans la salle de concert. La France qui ne pense plus par elle-même s’est aligné après le conseil de défense à l’Elysée en relevant le niveau du plan vigipirate en “alerte attentat” pour mieux faire accroire cette version.
Du coté russe, Poutine instrumentalise le drame pour stigmatiser l’Ukraine en se targuant de l’arrestation des terroristes qui a eu lieu sur le chemin de ce pays. Il ignore à l’évidence trop rapidement le rôle de l’état islamique, histoire sans doute de ne pas multiplier ses ennemis aux yeux de son opinion publique. L’Ukraine devient alors le deus ex machina de tout. De tout, c’est trop pour les épaules de cet état failli et c’est là aussi sujet à caution. Mais que le pays soit responsable d’un jeu vicieux et malsain avec l’idée que les ennemis de mes ennemis sont mes amis, c’est assez dans la tournure d’esprit de Zelensky et ses services secrets.
La vérité sans être complètement ailleurs est surement entre les deux thèses. Massacrer des jeunes parce qu’ils sont chrétiens et parce qu’ils s’amusent dans une salle de concert un week-end, est incontestablement signé par l’islam radical. L’Ukraine représentant une base arrière pour les islamistes ne semble pour autant pas impossible. Le moteur de Zelensky est sa haine vis à vis de la Russie. Il est capable du pire. Son rôle joué dans l’attentat contre le gazoduc Northstream dès le début du conflit en est une preuve.
Les grands médias occidentaux ne veulent voir qu’un scénario et discrédite systématiquement ne serait-ce que l’hypothèse de la complicité ukrainienne. Cette unanimité est bien suspecte dans notre monde orwellien.
Frédéric Le Quer
L’acharnement à accuser l’islam radical concernant l’attentat de Moscou finit par être sujet à caution. Les américains se sont précipités pour montrer du doigt l’état islamique. Ce dernier a, au travers des médias, revendiqué trois fois – c’est beaucoup – les crimes commis dans la salle de concert. La France qui ne pense plus par elle-même s’est aligné après le…