Des choses qu’on ne dit pas ailleurs

“Je suis venu dire des choses qu’on ne dit pas ailleurs”, s’est exclamé Philippe de Villiers sur Cnews, un peu agacé quand le journaliste, lui a dit qu’il le sentait “en colère” à propos de la tournure qu’était en train de prendre la guerre en Ukraine. C’était vendredi 22 mars. Et en effet, Philippe de Villiers a dit des choses qu’on ne dit pas ailleurs, qui ailleurs seraient censurée. “Je ne suis pas venu ici pour vendre des cerises ou des yaourts. Je ne suis pas comme ces politiciens qui sont des yaourts de grande surface, crémeux à cœur.”

Alors un verbatim de cette interview éclairante et passionnante au moment où, après l’attentat de Moscou, la donne évolue vers le pire, est intéressant.

Mais avant tout, les mots des russes pour mieux appréhender l’intervention de Villiers : “On s’en fout de ses limites (celles de Macron), on s’en fout de ce qu’il dit” Ainsi parla Piotr Olegovitch Tolstoï cette semaine. Le porte parole de l’ambassade de Russie en France d’ajouter plus diplomatiquement: “La France n’a jamais eu tout au long de son histoire un allié plus fidèle que la Russie (…). Le Kremlin ne menace jamais. Par la voix du président Poutine, il ne fait qu’avertir (…). Le peuple français n’a jamais été et ne sera jamais, je l’espère, ennemi”

Voici donc maintenant quelques sentences de Philippe de Villiers dites à l’occasion de son émission.

“Macron pique l’ours russe avec des coups d’épingles” “Dans une phrase malheureuse, désavouée par tout le mode y compris Zelensky, Emmanuel Macron a cru devoir annoncé l’envoi de troupes au sol. La Russie répond par un patriotisme vétilleux particulièrement attentif à ses confins” “Emmanuel Macron n’a pas fait attention. Il a entrainé l’OTAN derrière ce qu’il a dit” “On a l’occident collectif (expression russe) contre les BRICS, c’est l’engrenage des égos” “Emmanuel Macron a fait une faute”

“Il faut la désescalade. Cette guerre n’est pas la nôtre c’est celle entre 2 peuples slaves”

“Fable macronnienne de l’étourdi et de l’ours. L’ours qui s’ébroue et l’étourdi qui ne se rend pas compte avec ses piqûres d’épingles. Maturité sagesse prudence. On ne veut pas que nos enfants, nos petits enfants aillent se faire tuer à Odessa”.

“J’ai peur de voir l’engrenage franchir un cran supplémentaire. On est à l’ultime cran. Après c’est trop tard. On a à faire à des hommes politiques incultes”. De citer alors le général: “La France fait la différence entre les états et les régimes. Elle ne connait pas les régimes, elle connait les états”

“Pour les russes il est imprudent d’avoir 2 puissances nucléaires cote à cote (Otan Russie) Le moindre incident de frontière devient la base d’une escalade (…). Mais les américains ont étendu l’Otan à 4 ou 5 reprises et l’Ukraine est en première ligne maintenant. Les accords de Minsk sont la voie de la paix avec l’Ukraine comme zone tampon.”

Ensuite l’émission aborda les questions économiques et l’endettement. Philippe de Villiers est passé à coté de l’essentiel sans doute parce qu’en temps que français patriote il ne peut concevoir l’esprit de traîtrise d’Emmanuel Macron. Le président cherche et réussit à endetter la France. C’est pour lui un objectif. Son but est de creuser notre déficit pour faire de notre pays un esclave et l’arrimer ainsi inexorablement à l’Union Européenne. Emmanuel Macron se veut le fossoyeur de la France et la met volontairement en état de faillite. Il se fiche comme d’une guigne des rapports de la cour des comptes et de sa distribution d’argents à l’Ukraine que dénonce Philippe de Villiers. Le Mozart de la finance est devenu chef du Titanic. Et alors, c’est par volonté politique. Voilà l’une des choses qu’on ne dit pas ailleurs… qu’ici.

Frédéric Le Quer

“Je suis venu dire des choses qu’on ne dit pas ailleurs”, s’est exclamé Philippe de Villiers sur Cnews, un peu agacé quand le journaliste, lui a dit qu’il le sentait “en colère” à propos de la tournure qu’était en train de prendre la guerre en Ukraine. C’était vendredi 22 mars. Et en effet, Philippe de Villiers a dit des choses…

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