Charles-Emile Vacher de Tournemine (1812-1872)

Charles-Emile Vacher de Tournemine est un peintre orientaliste dans la mesure où l’adjectif qualificatif est pris au sens large, comme un synonyme d’exotique. Né à Toulon, la marine lui tend les bras dès son adolescence. A 19 ans, il la quitte, monte à Paris, devient apprenti dans l’atelier d’Eugène Isabey.

Quelques année plus tard, les voyages recommencent à le tarauder à travers la France d’abord où il dessine pour le ministère de la guerre. Et puis ce sera chronologiquement l’Italie, plus tard l’Algérie, le Danube et la mer Noire, l’Asie Mineure (Bosphore et Turquie), puis le canal de Suez à l’occasion de son inauguration peu avant sa mort. Pendant ce temps, Tournemine peint, expose un peu partout en France et en particulier au Salon. Rapidement il remplacera un prisme artistique bretonnant par des tableaux uniquement orientalistes. Les critiques sont souvent élogieuses.

La catalogue de la maison Audap où était présentée l’huile sur toile en une fait d’ailleurs état de l’une d’entre elles concernant précisément leur tableau: “Il ne fallait rien moins que la touche si délicate et si fine de M. Tournemine et son coloris si vif et si éclatant pour évoquer sur une toile cette solitude du nouveau monde peuplée de ravissants oiseaux, car la nature ne ressemble pas aux coquettes de nos salons, c’est dans le désert qu’elle étale les plus beaux diamants de son écrin”.

L’oeuvre (89 x 180,5 cm) avec ses flamants et ses perroquets, vers 1866-67, était le clou ce 15 mai 2024 à Drouot d’une vente de belle tenue “Collections & œuvres choisies”. Tournemine fit un très beau résultat de 161 750 €. Nouveau record mondial de l’artiste.

Pour donner un autre exemple de prix bien différent, retenons, ci-dessous, chez Osenat à Fontainebleau en 2020, “Soleil couchant sur le Bas-Danube”, huile sur toile 70 x 125 cm qui se contenta de 3750 €.

Frédéric Le Quer

Charles-Emile Vacher de Tournemine est un peintre orientaliste dans la mesure où l’adjectif qualificatif est pris au sens large, comme un synonyme d’exotique. Né à Toulon, la marine lui tend les bras dès son adolescence. A 19 ans, il la quitte, monte à Paris, devient apprenti dans l’atelier d’Eugène Isabey. Quelques année plus tard, les voyages recommencent à le tarauder…

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