Yaël Braun-Pivet

Yaël Braun-Pivet chercha à faire taire les députés entonnant: “On est là, on est là. Même si Macron ne veut pas, nous on est là. Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron ne veut pas, nous on est là.” Ces paroles où “l’honneur des travailleurs” est mis en exergue avec beaucoup de sérieux (lol!) se chantent dans les manifestations depuis les gilets jaunes, surtout à partir du moment où les gilets jaunes ont été rattrapés par l’extrême gauche. Elles ont été reprises en chœur dans l’hémicycle de l’assemblée nationale par la NUPES après le rejet de l’article 2 de la réforme des retraites par les députés.

Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’assemblée nationale, en fut encore très fâchée. Elle a le sens de l’humour d’une limace et brandit le carton rouge comme jamais il a été brandi avant elle. Elle exclut à droite. Elle exclut à gauche. Son idéal serait probablement une chambre composée uniquement de Renaissance. Classant Jaurès à l’extrême gauche, elle en appelle, en prenant une espèce d’air de chien battu, à Clémenceau à tout moment se plaignant de voir LFI “zadifié” l’assemblée. “Guérilla parlementaire, agressivité, invectives, injures”, elle n’a pas de mots assez forts pour qualifier l’opposition, encouragée par son maître, Emmanuel Macron qui déclare que “les oppositions n’ont plus de boussole et sont totalement perdues”. L’impression que sa propre majorité relative est complètement déstabilisée, est plus perceptible.

Bref Yaël Braun-Pivet ressemble a une prof nulle incapable de tenir sa classe et débordée par ses élèves. Seuls ses chouchous restent sages pendant que les autres en décousent entre eux et aussi contre l’autorité sensée être représentée par elle-même. Probablement n’est-elle pas suffisamment armée en matière de droit constitutionnel… Avec du charisme un simple froncement de sourcil permet de remettre le calme. Mais avec Yaël Braun-Pivet, le tohu-bohu est une marque de fabrique. Elle devrait sans doute démissionner.

Frédéric Le Quer

Yaël Braun-Pivet chercha à faire taire les députés entonnant: “On est là, on est là. Même si Macron ne veut pas, nous on est là. Pour l’honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, même si Macron ne veut pas, nous on est là.” Ces paroles où “l’honneur des travailleurs” est mis en exergue avec beaucoup de sérieux (lol!) se…

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