L’affaire Lola

Les informations sur l’horreur de l’affaire Lola ont totalement éclipsé le mouvement de grève d’hier dont il ne reste que la casse et les pillages des magasins tout au long de la manifestation. A propos de ces événements, tout le monde peut s’accorder à y voir un fait de société, le fait d’un pays qui sombre dans la tiers-mondisation avec ses émeutes de gens qui dévalisent les boutiques quand l’occasion est propice.

L’affaire Lola, avec la victime, une jeune fille blonde comme les blés et sa meurtrière, une musulmane venue d’Algérie, entre aussi de plein pied à cause de ses protagonistes dans la qualification de fait de société. Elle vient comme un  paroxysme, un de plus, l’horreur est à chaque fois dépassée, à la suite de tous ces français déjà victimes de l’immigration insensée voulue par le gouvernement.

Pourtant une grande partie de la classe politique et du monde journalistique s’accroche à l’idée d’un fait divers à comparer avec l’affaire Patrick Henri par exemple ou l’affaire du petit Grégory ou l’affaire Maelys. Mais cet indicible drame fait penser plutôt à l’affaire Ilan Halimi. Une histoire de racisme anti-blanc à l’égal d’une histoire d’antisémitisme.

Est-ce que le martyr de Sainte Blandine le 2 août 177, après que les fauves se soient détournés d’elle, fouettée, jetée dans un filet pour être exposée aux cornes d’un taureau et enfin égorgée est un fait divers? Evidemment pas.

Les caractéristiques des protagonistes d’un drame, lui donnent sa dimension sociétale. Le bourreau et la victime peuvent dépasser par ce qu’ils sont le cadre d’un fait divers. C’est incontestablement le cas avec le calvaire de Lola.

Eric Zemmour appelle un francocide, mot qui fait son chemin et qui est de plus en plus largement repris, “le tabassage, le viol, le meurtre, l’attaque au couteau d’un français ou d’une française par un immigré”. “Ce n’est pas un fait divers. C’est un fait politique que j’appellerai désormais francocide”, poursuit-il.

La meurtrière venue d’Algérie est entrée en France sous prétexte d’être étudiante. Personne ne sait ce qu’elle a étudié et si elle n’a jamais mis les pieds dans un amphi! Elle est restée en France alors qu’elle n’en avait plus le droit et par là elle correspond à tous ces clandestins qui pourrissent la vie des français avec l’accord tacite du gouvernement qui laisse faire.

Et comme dans tous les faits de sociétés, le nombre est là encore essentiel. Combien de dizaines de milliers d’individus vivent en France sans en avoir le droit? Pourquoi le gouvernement est-il si complaisant envers eux?

Il ne peut pas y avoir de récupération politique sur un fait de société. La politique s’en nourrit. C’est la raison d’être de la politique. L’affaire Lola dépasse Lola comme celui de Blandine dépasse Blandine en son temps ou celui d’Ilan dépasse Ilan récemment. Ils sont les témoins de leur temps, des témoins tragiques, mais des témoins que si on refuse d’entendre, d’appréhender à leur juste mesure comme tentent de le faire les ministres Dupont Moretti, Gérald Darmanin, Elisabeth Borne, on assassine une seconde fois.

Frédéric Le Quer

Les informations sur l’horreur de l’affaire Lola ont totalement éclipsé le mouvement de grève d’hier dont il ne reste que la casse et les pillages des magasins tout au long de la manifestation. A propos de ces événements, tout le monde peut s’accorder à y voir un fait de société, le fait d’un pays qui sombre dans la tiers-mondisation avec…

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