En grève

Des raffineurs, des cheminots, des chauffeurs de bus, des salariés d’EDF dont ceux du nucléaire, des routiers, des enseignants des lycées professionnels, des internes en médecine, des lycéens, la liste n’est pas exhaustive, sont en grève aujourd’hui.

Difficile de ne pas voir là un mouvement politique plutôt qu’un mouvement de revendications syndicales. Une histoire de mal être social plus que de gros sous, même si l’argent file comme jamais en partie à cause de cette guerre ridicule que livre l’occident à la Russie.

La grève chez Total Energie diffuse dans les esprits par ras-le-bol généralisé pour arriver à une entreprise de déstabilisation de la société. Mais quelle société?

Les français ne forment plus société depuis longtemps. Tout civisme a disparu, il suffit d’aller actuellement dans une station d’essence où règne la loi du plus fort, pour le voir. L’incapacité de se reconnaitre en tant que français parce que personne ne sait plus ce que c’est, crée une division devenue consubstantielle à ce qu’est la France. La France est un regroupement de gens dont certains sont français et d’autres non. C’est un particularisme qui ne peut que finir en dislocation du pays.

La notion de citoyenneté n’est plus la même partout. D’ailleurs la loi n’est pas la même partout sur le territoire. Certaines infractions, et pire des délits, sont tout à fait tolérés dans certaines banlieues mais frappent durement au portefeuille ailleurs, ceux qui ont un nom, une adresse, une vie normale. L’état est dur pour le citoyen sur lequel il peut se servir mais faible avec tous ces gens dont l’adresse quand ils en ont une, n’est déjà plus tout à fait en France, sauf pour les allocations!

Alors le pouvoir se satisfait de la division qui facilite son règne au mépris de la France éternelle. Mais si tous les salariés se mettaient en grève, la paralysie qui s’en suivrait, provoquerait sa chute. Dans ce sens on pourrait presque soutenir l’immigrationniste Martinez, s’en servir comme un outil pour fomenter la sédition et mettre à bas l’autorité actuelle.

Frédéric Le Quer

Des raffineurs, des cheminots, des chauffeurs de bus, des salariés d’EDF dont ceux du nucléaire, des routiers, des enseignants des lycées professionnels, des internes en médecine, des lycéens, la liste n’est pas exhaustive, sont en grève aujourd’hui. Difficile de ne pas voir là un mouvement politique plutôt qu’un mouvement de revendications syndicales. Une histoire de mal être social plus que…

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