Et maintenant l’assurance chômage
Toute la gauche et tous les syndicats appelaient à voter Emmanuel Macron lors des présidentielles. Ces gens sont maintenant vent debout contre la réforme de l’assurance chômage pouvant entraîner une baisse de 40 % de la durée des droits au chômage.
Cette baisse drastique dépendra du taux de chômage des demandeurs d’emploi de catégorie A. Ce taux de chômage est donné par le gouvernement. Sa véracité est remise systématiquement en cause depuis des années avec par exemple le passage arbitraire d’un chômeur d’une catégorie à l’autre sous prétexte d’une journée de formation bidon pendant le mois ou d’un arrêt maladie.
Avec la réforme de l’assurance chômage, les français en concurrence avec tous les immigrés de la création devront néanmoins prendre des boulots du style de ceux que proposent les restaurateurs voyous refusant de payer décemment les gens qui travaillent pour eux. Avec la réforme de l’assurance chômage, coincé déjà entre l’inflation et des revenus en baisse, le travailleur français fonce tout droit vers un appauvrissement dont il est in fine responsable: Il peut à la rigueur voter une fois pour Emmanuel Macron, mais le faire deux fois est du masochisme.
Toutes les réformes sociétales dont l’immense majorité des gens se moquent et qui ne concernent que quelques activistes, servent de paravent à une politique de paupérisation de l’ensemble des citoyens français. Dans chaque foyer, l’insécurité se ressent au niveau des revenus et des fins de mois difficiles. Mais la peur qu’il y a dorénavant à déambuler dans un espace public de plus en plus dangereux pour son intégrité physique ou la difficulté d’accès aux soins de santé participent du sentiment de déclassement.
Ainsi grâce à l’idéologie de l’enfant roi puis de l’individu roi quasiment toutes les pulsions individuelles sont défendues par l’état voire même encouragées. Avec le macronisme, un homme ça ne s’empêche plus mais au contraire ça se laisse aller. Toutes ces réformes qui plaisent tant à la gauche qui sans ça a perdu toute colonne vertébrale, mais dont se moque comme d’une guigne le français moyen, voire qu’il conteste, sont l’arbre qui cache la forêt de la répression sociale. Les gens sont matés en étant déstabilisés économiquement, sanitairement et sur le plan de leur sécurité physique et culturelle. Les élections ont prouvé jusque là qu’ils l’ont mérité en votant comme ils votent.
Frédéric Le Quer
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