Michel Houellebecq traîné en justice
L’offensive contre le plus grand écrivain français vivant bat son plein en cette fin d’année. Le visionnaire Michel Houellebecq a le tort de s’inquiéter de l’importance démesurée que prend l’islam en France. Il est en justice pour avoir soi-disant plagié le roman d’un obscur auteur sénégalais musulman dans “Soumission”. La grande mosquée de Paris s’attaque à lui pour avoir prononcé entre autres cette phrase : “Le souhait de la population française de souche, ce n’est pas qu’ils s’assimilent mais qu’ils s’en aillent”.
La technique utilisée contre Michel Houellebecq est la même que celle contre Eric Zemmour ou contre tous ces sites internet qui, parce qu’ils sont souverainistes, sont ignominieusement qualifiés d’extrême droite ou de fachosphère. Il s’agit de s’en prendre au portefeuille de celui qui est traîné en justice en cherchant à le ruiner alors que l’argent des plaignants est un puits sans fond alimenté par toute sorte d’intérêts immigrationnistes.
L’écrivain sénégalais qui bénéficie grâce à son action en justice d’une grande notoriété dans des journaux de gauche comme Marianne réclame à Michel Houellebecq pas moins de 132,8 millions d’euros en appel. Plus c’est gros plus ça passe! Les journaux comme Libération ou Le Monde ont immédiatement relayé l’action en justice de la grande mosquée de Paris qui refuse de dialoguer mais préfère régler ses comptes devant les tribunaux dans l’espoir de bénéficier elle aussi de la justice jackpot.
Se targuant d’un jugement de la cour européenne des droits de l’homme dans “l’affaire Zemmour”, la grande mosquée de Paris insinue que Michel Houellebecq “entretient les “stéréotypes négatifs et destructeurs de la vie sociale” et légitime “une opposition essentielle entre musulmans et français de souche pour dire que les musulmans ne seront jamais de vrais français”.
Michel Houellebecq a considéré que “des territoires entiers seront sous contrôle islamique”. Comment le contredire puisque c’est déjà le cas? Son futur “seront” est même hors de propos. Il présuppose que “des actes de résistances auront lieu”. “Il y aura des attentats et des fusillades dans les mosquées, dans les cafés fréquentés par des musulmans, bref des Bataclan à l’envers”, poursuit-il.
Est-ce qu’imaginer un certain avenir à la France sera bientôt illégal? La justice peut-elle s’autoriser à brider l’imagination d’un homme de lettres sous prétexte qu’elle apparaît comme politiquement incorrecte? En fait c’est la liberté d’expression que tente de remettre en cause la gauche sociétale et l’islam par une conception orwellienne de la parole. L’idéologie européiste liberticide va évidemment dans ce sens.
Frédéric Le Quer
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