Outrage

L’outrage est une chose qu’Emmanuel Macron ne pardonne pas. La justice le seconde le petit doigt sur la couture du pantalon.

Damien Tarel, l’homme de 28 ans qui, après avoir giflé Emmanuel Macron, était jugé à Valence 2 jours après les faits pour outrage, a été condamné à dix-huit mois de prison dont quatre fermes en juin 2021. Le soutien des responsables politiques vis à vis du président de la république était unanime. Damien Tarel fut longuement incarcéré pour un geste qui eut été classé sans suite sur tout autre individu.

Trois personnes seront jugés pour outrage en septembre après leurs insultes et leurs doigts d’honneur à l’encontre d’Emmanuel Macron lors de sa visite à Sélestat, en Alsace, la semaine dernière. Avant cela une quinquagénaire militante “gilets jaunes” du Pas-de-Calais avait été interpellée chez elle au mois de mars dernier et placée en garde à vue suite à une plainte de la sous préfecture pour outrage et injure au président Macron qu’elle avait traité d'”ordure” sur Facebook. En juin prochain elle passera sous les fourches caudines de la justice française et risquera jusqu’à 12 000 € d’amende.

En revanche, on apprenait la semaine dernière, qu’Emmanuel Macron, passant outre la séparation des pouvoirs, “a écrit au PNF l’été 2019 pour disculper Alexi Kohler au lendemain d’un rapport de police accablant. A la suite de cette lettre, un second rapport d’enquête a été écrit aboutissant à des conclusions inverses. Un mois plus tard l’enquête sera classée sans suite.” Cette affaire consiste en des interventions diverses grâce à sa position au sein de l’état de l’ami d’Emmanuel Macron pour favoriser sa famille dans des contrats public-privé.

Selon que vous serez puissant ou misérable Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Frédéric Le Quer

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