Régularisation des travailleurs sans papier
La tribune pour la régularisation des travailleurs sans papier publiée par Libération fait jaser dans les médias, enfin surtout ceux du service public. France Info s’écriait précipitamment hier que les signataires avaient déjà gagné parce qu’ils faisaient parler d’eux! L’argument est spécieux mais tout est bon pour la propagande immigrationniste. La radio France Culture était bien plus modérée ce matin mais trouvait cependant le moyen d’en débattre pendant un bon quart d’heure avec un chercheur du CEVIPOF, baromètre de la confiance politique.
Cette tribune pour la régularisation des travailleurs sans papier était signée par des représentants allant du MODEM à EELV en passant par l’aile gauche des macronistes. LFI s’est abstenue trouvant qu’elle ne va pas assez loin dans l’accueil des immigrés! Chez Renaissance on est à 50-50 entre ceux qui sont pour faciliter l’immigration et ceux qui sont pour la durcir… un peu.
Les Républicains ont rédigé en mai dernier une tribune diffusée par le JDD pour une politique de fermeté. L’alliance entre Eric Ciotti et les macronistes semblent donc impossible mais comme des deux cotés on se rapproche plus des sables mouvants que du roc, qui sait? Leurs intérêts politiques personnels priment sur les intérêts de la France et des Français. Ce ne sont pas des gens de conviction mais des opportunistes.
Il apparaît, et c’est la grande réussite des souverainistes, que le clivage politique français repose maintenant sur l’immigration. Foin d’étatisme ou de libéralisme, le grand remplacement est au centre de tout. La question sécuritaire, la question culturelle, la question civilisationnelle sont celles sur lesquels les français auront à se prononcer lors des prochaines échéances électorales.
Quant au projet de loi pour contrôler l’immigration, arlésienne s’il en est, il ne sera pas débattu cette fin d’année et il est probable qu’il ne le soit pas non plus en début d’année prochaine en pleine campagne pour les européennes. On pourra continuer à croiser des zombis dans les rues venus d’on ne sait où, se faire attaquer, détrousser, voire tuer par des racailles contres lesquelles la justice ne fait rien, se voir imposer des cultures exotiques dont aucun français ne veut, prendre une balle perdue dans leurs guerres de gangs pour le contrôle de la drogue et se faire violer dans l’espace publique ou chez soi. Business as usual. Nos dirigeants s’en foutent, eux ils sont bien protégés.
Frédéric Le Quer
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