Trogneux

Tout le monde connaît dorénavant les origines de Brigitte Macron. Trogneux et la chocolaterie avec Amiens comme camp de base. Le petit neveu de la femme du président s’est fait “rosser” pour reprendre le mot de Jean Messiha à cause de ses lointains liens de parenté par alliance avec Emmanuel Macron le soir de son interview. Le président n’a pas convaincu!

Evidemment cet événement fait penser à la loi des suspects de 1793. A cette époque ça venait d’en haut quand les parents d’émigrés étaient emprisonnés, voire massacrés, uniquement à cause de leurs liens de parenté avec ceux qui avaient fui la France. Robespierre et toute la bande avaient aussi dans le collimateur “les boutiquiers, les gros commerçants, les agioteurs “, considérés comme des ennemis de la Révolution.

“On ne peut régner innocemment. Tout roi est un rebelle et un conspirateur” disait Saint Just. De nos jours, le régime s’arcboutant sur ses prérogatives, la révolution étant réprimée, les élus très mal élus en général à cause du manque de foi en la démocratie et les relativement proches du président sont considérés comme les ennemis du peuple. La verticalité du pouvoir en est la cause avec tout en haut un méprisant imbu de lui-même.

Il est certain que les assaillants du petit neveu Trogneux vont prendre très cher et cette exemplarité ne fera qu’alimenter la haine envers la caste dirigeante. Aucun d’entre nous lorsqu’il est détroussé, frappé, même laissé pour mort, ne peut compter sur la justice de son pays pour être vengé. Les français le savent bien. Ce deux poids deux mesure fait que de possibles innocents – attendons l’enquête! – comme le neveu Trogneux vont continuer à subir la colère du peuple.

Frédéric Le Quer

Tout le monde connaît dorénavant les origines de Brigitte Macron. Trogneux et la chocolaterie avec Amiens comme camp de base. Le petit neveu de la femme du président s’est fait “rosser” pour reprendre le mot de Jean Messiha à cause de ses lointains liens de parenté par alliance avec Emmanuel Macron le soir de son interview. Le président n’a pas…

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