Houria Bouteldja
Houria Bouteldja est une intellectuelle franco-algérienne musulmane et au moins communautariste, certains la trouvant même raciste (anti-blancs, cela va s’en dire!). Elle assume avec son Parti des Indigènes de la République vouloir prendre le pouvoir en France.
Bien qu’incontestablement intelligente, elle est particulièrement complexée ou parce que incontestablement intelligente, elle est particulièrement complexée. Dans son dernier livre elle mentionne ses “névroses de colonisée”. Ces névroses ne sont pas une histoire de date de naissance, elle est née en 1973, mais une histoire d’atavisme comme souvent chez ses compatriotes et tant qu’ils ne pourront pas eux-mêmes être fiers de leur pays, de leur peuple, ils continueront à s’en prendre à la France par une espèce de haine jalouse.
La raison d’être d’Houria Bouteldja est la vengeance alors que si elle était restée dans son pays d’origine, elle ne serait pas grand chose. La France lui a tout donné en lui permettant de cultiver son potentiel intellectuel mais ça ne l’empêche pas de fustiger les français, ce qu’elle n’est que de papiers. Dans son dernier livre elle se plaît à mentionner les “petits blancs” comme si ses compatriotes étaient de grands arabes! C’est plus drôle que vexant quand ça vient de la représentante d’un peuple dont on attend encore qu’il apporte quelque chose à l’histoire de l’humanité, hormis sa religiosité et sa violence.
Sa haine suinte donc mais elle tente dans son livre “beaufs et barbares” un rapprochement avec ces fameux “petits blancs”. Elle vise au plus bas comme si plus ou moins inconsciemment elle ne sentait pas son peuple capable de viser plus haut. Elle rameute ceux qui n’ont rien espérant rassembler deux misères, peut-être deux ignorances, deux incultures.
Houria Bouteldja ferait incontestablement mieux d’inciter ses compatriotes franco-algériens à s’instruire, devenir comme elle, non pas au niveau de sa pensée sulfureuse et butée mais de son savoir et son intelligence. Elle devrait proposer aux jeunes de ne plus rester au fond de la classe près du radiateur mais venir devant s’intéresser, s’instruire et faire fructifier cette intelligence que tout le monde a naturellement. Là seulement, la “névrose”, les complexes, l’agressivité inhérente aux complexes s’évanouiront et la colonisation française pourra être comprise analysée d’égal à égal comme au Vietnam où par exemple l’art indochinois du temps de la colonisation française est particulièrement prisé, regardé sans acrimonie mais avec respect.
Se remettre au niveau n’est pas s’acoquiner avec des “petits blancs” en espérant les convertir un jour à l’islam ou jouer au foot avec. Se remettre à niveau est une exigence intellectuelle que chaque coreligionnaire d’Houria Bouteldja doit porter en lui. Mais c’est un risque pour elle puisqu’à ce compte la communautarisation dont elle est le héraut, qui se satisfait de l’ignorance, pourrait bien prendre du plomb dans l’aile.
Frédéric Le Quer
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