Jordan Bardella a pour lui le réel
“Merah, Champs-Elysées, Papy Voise… Vous verrez que dans la dernière semaine de l’élection présidentielle, on aura un meurtre”. Ainsi parlait Mélenchon en juin 2021. Le viol de la petite fille juive parce qu’elle était juive – c’est essentiel – vient rappeler au leader d’extrême gauche que le réel inéluctablement le rattrapera à chaque fois.
Nier le réel n’est pas chose aisée même avec le peu qui reste de démocratie en France. Mais Emmanuel Macron – il faut pour une fois l’en remercier et non le dénigrer comme le font les médias et les privilégiés du système qui chancellent – vient de lui redonner vie grâce à ses législatives anticipées. Les actes terribles accomplis sur notre sol par des populations exotiques et jamais assimilées rattrapent les tenants de l’immigrationnisme dont il est d’ailleurs. L’affaire de Courbevoie est un coup mortel pour le nouveau front populaire.
LFI ne sait comment s’en sortir. Au lieu de parler simplement mais clairement d’antisémitisme, il tergiverse avec le terme de racisme antisémite. Une fois de plus, ça pue un peu. Sauf à être islamiste sur les bords ou franchement antisémite et avoir trouvé ses hérauts, il est impossible de voter pour des gens qui ont dédramatisé le 7 octobre 2023 et qui maintenant relativise le drame du viol de la petite fille juive qui ressemble à s’y méprendre à ce qui est arrivé en Israël quelques mois plus tôt.
N. Pouvreau-Monti, cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie déclare : « On a atteint des niveaux d’immigration jamais vus ». Et l’antisémitisme de se décomplexer ainsi avec le poids du nombre des musulmans. Leur nombre, voilà tout ce qui incite le nouveau front populaire à rester en retrait à propos de cette horreur. Si le calcul est ignoble, il est aussi honteux d’essentialiser les musulmans comme forcément antisémites ou encore dans un autre genre forcément homophobes.
Jordan Bardella a maintenant un boulevard pour arriver à Matignon. Le Rassemblement National est le seul parti qui se tient bien. Si les institutions antidémocratiques ( Conseil constitutionnel, Conseil d’état, syndicats alors que plus personne ne se syndique, associations gavées aux subventions qui ne représentent qu’elles-mêmes…) ne nuisent pas à son programme de manière disproportionnée, la France peut changer.
Les commentateurs craignent souvent un désastre à venir -je mets à part évidemment Cnews, Europe 1, le JDD, Valeurs Actuelles… -. Depuis le temps qu’ils se trompent, je parie, moi, sur la possibilité de jours bénis.
Frédéric Le Quer
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