Loi sur l’immigration

Elisabeth Borne et le président ont compris mais ils refusent de l’admettre et font semblant. Evidemment la crise des retraites n’est que l’alibi du grand mouvement populaire en cours. Il n’y a pas d’autres problèmes que celui-ci pour la France: le pays ne fait plus peuple. Mais Elisabeth Borne remet aux calendes grecques sa future loi sur l’immigration.

Encore une fois le gouvernement est sourd au drame existentiel français qui consiste à diluer ce qui est français dans une culture mondialiste à prédominance islamique. La première ministre refuse l’obstacle bien trop haut pour sa conception technocratique de notre histoire contemporaine. Ni elle, ni le président ne sont habités d’une vision pour la France. Leur doxa européiste leur est bien pratique puisqu’elle s’acharne à passer à coté de l’âme pour s’en tenir au corps économique fait de chiffres, de logique comptable, de relations commerciales.

Pourquoi en revient-on actuellement régulièrement à De Gaulle, voire Mitterrand, à Napoléon, aux rois de France? Parce que c’est de spirituel dont les français ont besoin et ce spirituel ne peut venir que du sentiment d’une histoire commune, d’un chemin partagé, d’une ambition unanime, allez, osons le dire, de la possibilité d’une mort pour la patrie. Cela n’existe pas seulement en Ukraine. Presque tous les français étaient par le passé prêt à mourir pour leur patrie. Dans ma famille, mon grand-père paternel a fait 14-18, mon grand-père maternel a fait 39-40, mon père a fait l’Algérie. Qui irait encore se battre pour ce que représente la France aujourd’hui, à part quelques illuminés plus avides d’aventures que de sentiments patriotiques?

Avec la réforme des retraites ce n’est pas de mort dont il s’agit mais juste de travailler 2 ans de plus. Et même ça les gens s’y refusent parce qu’ils ne se sentent pas liés avec le futur. Pour changer cet état d’esprit il faut en passer inéluctablement par la loi sur l’immigration car si il est possible de travailler plus pour les siens, il est inenvisageable de travailler plus pour le monde entier qui vient en France se repaître de nos aides sociales.

Il faut frapper de plus en plus fort sur les casseroles, il faut partout brûler leur effigie pour que le président et sa première ministre finissent par craquer. Leur échec ne peut être que la victoire du peuple français retrouvé.

Frédéric Le Quer

Elisabeth Borne et le président ont compris mais ils refusent de l’admettre et font semblant. Evidemment la crise des retraites n’est que l’alibi du grand mouvement populaire en cours. Il n’y a pas d’autres problèmes que celui-ci pour la France: le pays ne fait plus peuple. Mais Elisabeth Borne remet aux calendes grecques sa future loi sur l’immigration. Encore une…

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