Tags antisémites

“Ces dégradations ont le goût amer de la haine”. C’est ainsi que le propriétaire du restaurant a analysé les tags antisémites inscrits sur sa devanture. C’est sobre mais néanmoins juste. M. Schnitz en tant que juif sert de bouc émissaire à toute la misère sociale. C’est vieux comme le monde, mais on croyait que ça passerait. L’effondrement de l’école française incapable d’inculquer les valeurs républicaines de notre pays participe de cette résurgence.

La France est devenue le grand défouloir de toutes les rancœurs. Si à Levallois Perret il s’est agi cette fois d’un magasin juif, combien d’églises chrétiennes sont pillées et dégradées chaque année dans le plus grand silence des médias? Même des lieux de culte musulman sont parfois abîmés mais là la presse n’hésite pas à en faire des tonnes.

Bref à cause d’un chef d’état qui gouverne en montant les gens les uns contre les autres, c’est toute la société qui se divise. Et bien sûr compte tenu de la shoah qu’il devient d’ailleurs impossible d’apprendre à l’école, les tags antisémites sont encore plus intolérables et inadmissibles. Et ils se multiplient dans les universités, dans les cités, sur les murs des synagogues. Sur une boutique, cet antisémitisme résonne avec celui que l’Europe a connu dans les années 30 et 40.

Mais l’antisémitisme d’extrême droite est devenu résiduel. De nos jours il est question d’un antisémitisme de gauche sous prétexte de récupérer un vote musulman antisémite par principe – ça suffit de parler d’antisionisme -. Quelle honte pour les écolos, pour les insoumis, pour les communistes! Quelle honte pour les socialistes accoquinés avec ces gens! La fin ne peut justifier ces moyens.

Notre société est grandement malade et ses leaders politiques n’arrivant pas à assimiler les nouveaux arrivants s’approprient plus ou moins leurs a priori dans l’espoir d’être élus par eux. Au lieu de plier les immigrés à notre culture, ils se plient à la leur. Ils tombent dans un tribalisme pour reprendre un mot de Henri Guaino qui à force de diviser finira par faire s’effondrer le pays. L’immigration incontrôlée favorisée par Emmanuel Macron est encore une fois la mère de ces problèmes.

Frédéric Le Quer

“Ces dégradations ont le goût amer de la haine”. C’est ainsi que le propriétaire du restaurant a analysé les tags antisémites inscrits sur sa devanture. C’est sobre mais néanmoins juste. M. Schnitz en tant que juif sert de bouc émissaire à toute la misère sociale. C’est vieux comme le monde, mais on croyait que ça passerait. L’effondrement de l’école française…

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