Antoine Duc, né en 1932

De nombreuses ventes clôturaient hier la saison de l’hôtel Drouot qui ne rouvrira ses portes qu’à la mi-septembre. Je ne connais pas les chiffres concernant la saison mais, de mon point de vue, la marchandise à vendre est très importante et beaucoup d’objets sont d’ailleurs refusés par les commissaires priseurs parce qu’insuffisamment cotés comme par exemple ces meubles anciens trop encombrants dont ne veulent plus les particuliers. L’endroit attire tous les jours de très nombreux curieux. La conjoncture étant ce qu’elle est, les prix de vente sont dans l’ensemble loin de flamber. Toutefois le peintre Antoine Duc, entre autres, je n’ai pas le don d’ubiquité, chez Thierry de Maigret, ce 13 juillet, fit exception.

Antoine Duc est un peintre surréaliste et le surréalisme plait toujours. Derrière son aspect intriguant, le surréalisme exige une technique irréprochable de la part de l’artiste, ne supporte pas les maladresses, est d’un point de vue graphique totalement contraire à l’expressionnisme. Antoine Duc est de ces peintres à l’imaginaire débridé. Il est un peu tardif puisque qu’il fait les beaux arts de Grenoble en 1949. Le mouvement à déjà 30 ans. Il représente la relève. André Breton meurt en 1966. Son site internet mentionne quelques dates. En 1953 Antoine Duc restaure l’église Saint Hugues en Chartreuse. Il participe à plusieurs expositions de groupes en France et à l’étranger. En 1970, il expose à Yvoire (Savoie), puis à Gisors. Depuis 1973 nonobstant ses expositions individuelles, il collabore avec la galerie J.-C. Bellier. En 2022 il est l’invité d’honneur du Salon d’Automne.

Donc pour en revenir à la vente d’hier le grand tableau en une, une huile sur panneau, 114 x 162 cm nécessitait plus de 7000 €, à comparer à l’estimation qui l’évaluait entre 1000 et 2000 €. Pour proposer un autre exemple du travail d’Antoine Duc, le tableau ci-dessous présenté par la maison Millon, une huile sur panneau 92 x 73 cm récoltait plus de 4000 €.

Frédéric Le Quer

De nombreuses ventes clôturaient hier la saison de l’hôtel Drouot qui ne rouvrira ses portes qu’à la mi-septembre. Je ne connais pas les chiffres concernant la saison mais, de mon point de vue, la marchandise à vendre est très importante et beaucoup d’objets sont d’ailleurs refusés par les commissaires priseurs parce qu’insuffisamment cotés comme par exemple ces meubles anciens trop…

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