Cent jours

Les cent jours que s’est donné Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée ont fait beaucoup jaser. Les autres fameux cent-jours ont fini par Waterloo, Waterloo, “comme une onde qui bout dans une urne trop pleine”. Et avec Macron la coupe est pleine!

Emmanuel Macron en a-t-il assez du pouvoir? Les cent-jours de Napoléon et leur conclusion sont-ils l’expression d’un désir inconscient. Il aurait pu se donner un objectif d’un trimestre, un objectif de trois mois pour sa période “d’apaisement, d’unité, d’ambition”. Mais cent jours. La définition même de l’acte manqué. La meilleure preuve de l’existence du refoulement chez un homme dont décidément l’inconscient semble peser trop lourd. A son insu, Emmanuel Macron se donne cent jours devant les français comme s’il voulait témoigner de ce qu’il veut vraiment, en finir. Et sa soirée de se terminer en chantant du folklore pyrénéen avec une chorale néonazie qui interprète dans son répertoire des airs du IIIe Reich! Ahurissant!

“Dans une urne trop pleine”…

Le moment d’avant-hier était, encore une fois avec notre président, hallucinatoire. Quel drôle d’homme! Maintenant et en vitesse, en cent jours, loi sur l’immigration, loi travail. S’apprêterait-il à tout lâcher pour compenser son déraisonnable entêtement sur la retraite à 64 ans, entêtement en train de bousiller complètement des institutions délégitimées. L’heure des concessions a sonné. Enfin la lutte contre la délinquance et l’immigration illégale serait un bon début, mais juste un début. Que va-t-il envisager pour les salariés de plus de 55 ans dont aucun chef d’entreprise petite ou grande ne veut? Ironiquement, la seule manière d’apaiser ce sera d’aider ces gens à ne plus travailler…

“Dans une urne trop pleine”.

L’incohérence reste la marque des années Macron. Les cent prochains jours pourraient en être l’épilogue. Ils ne le seront pas. Son surmoi va se charger de refouler son désir de partir. Tout avec lui est une histoire de psychanalyse. Le problème est qu’à son niveau, ce sont les français qui trinquent, qui encaissent ses failles psychiques, qui subissent sa fragilité narcissique.

Frédéric Le Quer

Les cent jours que s’est donné Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée ont fait beaucoup jaser. Les autres fameux cent-jours ont fini par Waterloo, Waterloo, “comme une onde qui bout dans une urne trop pleine”. Et avec Macron la coupe est pleine! Emmanuel Macron en a-t-il assez du pouvoir? Les cent-jours de Napoléon et leur conclusion sont-ils l’expression d’un…

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