Yann Barthès

CNews s’est fait plaisir en montrant combien Yann Barthes était largué devant la commission d’enquête parlementaire. Son sourire Colgate a suffi pour faire de lui une vedette. Il correspond à l’air du temps partagé entre futilité, paraître et inconsistance. J’ai vécu une expérience non pas avec lui mais avec les gens qui travaillent pour son émission.

C’était lors du rassemblement d’Eric Zemmour au Trocadéro face à la Seine et la tour Eiffel avant le premier tour de la présidentielle. Beaucoup de monde. Les militants zemmouristes se mobilisent facilement. On pourrait leur reprocher un coté clanique comme on l’a vu lors de la manifestation contre l’antisémitisme où ils organisèrent leur arrivée place des Invalides de manière un peu militariste. Mais ils sont ainsi. Ils aiment leur chef et le suivent. Je me souviens, deux discours devaient marquer cet après-midi du Trocadéro. Celui de Nicolas Bay, sempiternel transfuge, sans doute parce que trop intelligent, et bien sûr celui d’Eric Zemmour.

Mais revenons à nos moutons! Ce jour, une petite équipe de l’émission de Yann Barthès déboula au milieu de la foule. Les spectateurs étaient d’honnêtes citoyens qui ne cherchaient absolument pas à en découdre. Elle, en revanche, ne cessait de se faire remarquer par ses provocations. Ainsi alors que la place était archi-comble, l’un d’entre eux exigeait à plusieurs reprises que le cameraman filmât l’avenue Kléber entièrement vide. Leur reportage s’ingéniait à vouloir montrer le contraire d’une réalité tout ce qu’il y avait de plus factuelle. Ces gens avaient décidé de prouver que le meeting était un bide. Leur mauvaise foi finit par agacer autour d’eux, moi le premier. L’un d’entre eux me rétorqua avec la plus grande malhonnêteté intellectuelle qu’il voulait tout montrer. Il voulait donc montrer les artères menant au Trocadéro qui forcément étaient désertes, l’après-midi étant bien avancé et les spectateurs arrivés! Ils partirent comprenant que leurs manigances risquaient de tourner mal.

Je n’ai jamais plus regardé cette émission qui érige les fake news en information.

Le Rassemblement National a hier, semble-t-il, été trop gentil avec Yann Barthès. Mais qu’avait-il à gagner en poussant cet homme et ses complices dans leurs retranchements? Ils font partie du politiquement correct mondialiste qui ne cesse d’être relayé pour faire taire toute opposition patriote. Marine Le Pen et Jordan Bardella sont aux portes du pouvoir. Ce serait une chance pour la France qu’enfin une politique souverainiste voit le jour. C’est la dernière chance. Autant ne pas se mettre avant ces pourris encore plus à dos.

Frédéric Le Quer

CNews s’est fait plaisir en montrant combien Yann Barthes était largué devant la commission d’enquête parlementaire. Son sourire Colgate a suffi pour faire de lui une vedette. Il correspond à l’air du temps partagé entre futilité, paraître et inconsistance. J’ai vécu une expérience non pas avec lui mais avec les gens qui travaillent pour son émission. C’était lors du rassemblement…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *