Painkiller et l’OxyContin

La série PainKiller est depuis 2 mois sur Netflix. Il s’agit d’expliquer la façon dont un laboratoire pharmaceutique, Purdue Pharma, a rendu un opiacé, l’OxyContin similaire à de la morphine, tellement à la mode qu’il est devenu en Amérique un problème de santé publique. Il devait soulager la douleur mais en devenant une drogue récréative il fut bien plus rentable.

Que voit-on? Des dealers au-dessus de tout soupçon!

Un laboratoire pharmaceutique qui ne songe qu’à l’argent. C’est un peu dorénavant comme une évidence. Cette profession a quand même réussi à forcer les populations mondiales à se faire vacciner contre une maladie où il fallait se faire tester pour savoir si on en était atteint car sinon le plus souvent elle passait sans qu’on ne sache jamais si elle était venue! Avec l’Oxycontin, un travail de relations publiques formidable d’intelligence est établi.

Un fonctionnaire fédéral de la Food and drug administration qui ne songe qu’à l’argent. Il se laisse corrompre, du moins on en a l’impression, pour signer l’autorisation de mise en vente sur le marché du médicament.

Des représentants de commerce qui ne songent qu’à l’argent. Des visiteuses médicales de l’industrie pharmaceutiques sans foi ni loi sont engagées en fonction de leurs attraits physiques pour faire le lien avec des professionnels de santé amenés à prescrire ces médicaments. Il n’est pas question de convaincre mais simplement de persuader et séduire les médecins en usant de ses charmes.

Des médecins qui ne songent qu’à l’argent. Ils sont transformés, toute déontologie dans le caniveau, en ultimes revendeurs avec à la clé de belles rémunérations à chaque prescription, sans parler des visiteuses médicales!

Que voit-on aussi en filigrane dans série Painkiller ?

Des blancs. C’est l’Amérique des américains blancs qui est touchée. Les noirs semblent en rester au crack. Le laboratoire pharmaceutique a eu peur d’être accusé de racisme en fabriquant ce qui ne pouvait devenir qu’un drame social. En s’en prenant à l’Amérique de Trump, si on peut dire, celle de ces petits américains blancs qui se battent pour s’en sortir tous les jours, il ne risquait pas ce procès. En occident dorénavant, on ne risque jamais rien à s’attaquer aux blancs.

Malgré une pression sociale extrêmement forte, chacun conserve son libre arbitre. La série Painkiller ne le montre pas, voulant appuyer sur l’addiction inéluctable à la suite de la prise de l’OxyContin. Elle est néanmoins à voir. L’OxyContin est considéré comme le principal contributeur de la « crise des opioïdes » qui a ravagé les États-Unis, faisant plus de 450 000 morts depuis 1999. Il est prescriptible en France aussi.

Frédéric Le Quer

La série PainKiller est depuis 2 mois sur Netflix. Il s’agit d’expliquer la façon dont un laboratoire pharmaceutique, Purdue Pharma, a rendu un opiacé, l’OxyContin similaire à de la morphine, tellement à la mode qu’il est devenu en Amérique un problème de santé publique. Il devait soulager la douleur mais en devenant une drogue récréative il fut bien plus rentable.…

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