Les punaises de lit
Le sujet des punaises de lit est passionnant. La peur sanitaire. Gouverner par la peur sanitaire. Le covid a du mal à jouer les phénix. Les punaises de lit font l’affaire. Et quelle affaire! Avant hier le train Paris Strasbourg vivait dans une psychose collective à cause des insectes. Tout le monde se grattait. Des gens pleuraient dans les wagons.
Qu’est ce que c’est que ce peuple français où on pleure pour des punaises dans un train? C’est un peuple qui a perdu les armes pour survivre. C’est un peuple que la plus petite adversité impressionne. C’est un peuple voué à l’extinction.
Au lieu de tenter de ré-insuffler cette force psychologique qui a fait des français un grand peuple, la macronie se délecte de la peur sanitaire et profite de l’émasculation du peuple. Elle fait passer l’incompétence de Macron et ses sbires au second plan. Elle permet au président de se maintenir en place. Les punaises de lit deviennent une cause nationale. Renaissance, Horizon et le Modem sont sur le pont et la cheffe du gouvernement explique hier après midi : “Nous sommes déterminés à agir et à amplifier notre action et une réunion avec les ministères concernés aura lieu dans les prochains jours”.
Il faut le dire et le répéter. Ce n’est pas Poutine qui fait peur. Ce sont eux. Macron et ses acolytes, Van Der Leyen et consorts. Tous ces pourris qui ne vivent que par une mondialisation qu’il veulent surtout incontrôlée. Une nation disloquée, une économie en lambeaux, une France moquée à l’international, un continent africain qui se rit du président de la république et de quoi se préoccupent nos dirigeants? Ils se mobilisent contre les punaises de lit.
Qu’on arrête de faire rentrer en France tous les va-nu-pieds de la création et les damnés de la terre et on réglera le problème! Hier France Info préférait s’en prendre aux touristes qui allaient à travers le monde et ramenaient des punaises de lit dans leurs bagages. Les touristes, c’est bien plus politiquement correct que les migrants! Et puis si le touriste est blanc et de sexe masculin, c’est forcément un criminel en puissance.
Bref s’il est urgent d’écraser les punaises de lit, mais les punaises ne sont pas celles qu’on croit. Il est plus qu’urgent d’écraser ceux qui dirigent pour s’en débarrasser un bonne fois pour toute.
Frédéric Le Quer
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